Poème pour Rose-Gisèle

Rose, ma Rose, ma grande Rose-Gisèle !
Fille au joli teint, femme forte mais amie frêle
Je t’ai entendue, toi la délicate, je t’ai comprise !
Tes paroles, toutes, comme une brise,
Ont jusqu’à mes oreilles, jusqu’à mon cœur
Eté transportées et peuvent bourdonner en chœur.
Le jour, une vie, un don que nous recevons : Vivons-le ;
Don du Ciel ! N’est-ce pas merveilleux ?
Don reçu, un en plus par le Ciel offert : Remercions-le !
N’est-ce pas le temps d’être joyeux ?
Le jour, ce don, un temps pour, sur notre chemin méditer.
N’est-ce pas une bonne chose ?
Le temps par le Ciel donné, un moment de la vie ;
Une vie que nous consommons à petites doses,
Et qui, à l’ennemi, donne pour envie,
La volonté de semer parmi nous la psychose.
Mais, comme de lui nous sommes supérieurs,
Supérieurs parce que le Ciel nous a fait ainsi.
Nous marchons droit, pour notre Conducteur
Qui, pour sa grandeur, nous a ordonné amis
Et gardés en son sein protecteur des siens,
Ses protégés que nous sommes.
Et pour qu’à nous il n’arrive de l’ennemi rien,
Rien qui fasse de l’ombre en somme,
Au commandement qu’ordonne sa volonté,
Il est, vois-tu, toujours plein de bonté.
Je t’ai entendue. Tu as dans ta bouche sa parole.
Il a, dirai-je, choisi l’amie que tu es pour ce rôle,
Et offert, à toi, des forces pour le tenir.
Et toi, par ses armées soutenue, tu ne peux gémir
Car l’antagoniste, l’ennemi ne peut sur toi emporter.
Je t’ai entendue, tu dis des paroles d’amour et d’amitié.
Les paroles d’amour pour les uns et les autres,
Pour les uns, cette famille sortie de l’inimitié
Qui écoute de l’apôtre, l’enseignement des épitres
Pour marcher droit dans sa vie.
Pour les autres, ces gens d’ailleurs qui ont pour bien l’envie
L’envie, l’orgueil, le désamour dans l’ombre des sourires,
Et dans l’ombre de leur contentement « le faire pourrir »,
Pour contempler les sourires s’effacer des victimes visages,
Qui ne veulent que de la vie rendre bons hommages.
Des paroles d’amitié, celles qui ne peuvent trahir,
En souvenir de l’amitié que reçu Abraham
Et que la Parole nous apporte par le tamtam
Que son Eglise distribue tous le temps sans faillir.
Je t’ai entendue, chère sœur m’enseigner,
Et j’ai aimé, et j’ai aussi mon ministère à soigner
Car nous devons partout, comme la Parole nous l’ordonne
Témoigner mais, tu as la plus grande mission.
Ne regarde pas les plaies reçues au combat
Elles guériront parce qu’elles montrent que tu te bas
Pour la grandeur de celui qui t’a choisie,
Pour son existence et sa présence en nous infinie.
Regarde chère amie devant et porte ta mission.
Merci pour tes enseignements, ta mission ;
Merci pour ton amitié, merci à toi pour toutes les saisons
Pendant lesquelles tu diras encore ton amour avec raison.

Daniel Tongning
21 juillet de l’an 2012 

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