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Affichage des articles du février, 2014

Le Poète et le Philosophe

Sur leurs chaires assis pour leur dialogue, Le poète au philosophe dit en prologue, Son discours sur la naïveté de l’homme Lorsque, sur son lit, celui-ci s’installe pour un somme, Et se soustraire un temps à ses problèmes existentiels. C’est en curieux que, pour de la chose savoir l’essentiel, Le Philosophe interrogea le Poète, son compère, Sur la nature de cette naïveté qui, bien prospère Chez l’homme, le garnirait d’instinct belliqueux, Et en ferait un être conquérant et au courage hargneux. Dans la lumière, l’homme, convient le poète, Au monde avance, et parle comme à un  pote Au peuple agité par une révolution à son faîte, Avec un luxe oratoire, au prétexte qu’il sait ce qu’il fait Et mieux que les dieux, et cela, évidemment, lui sied. Et comme dans un monde qui en l'essentiel perd pied, Il peut dire, se croyant puissant et pluriel : « Le matin, je me lève et m’incline devant le Ciel; En croyant, le jour qu’il me donne à découvrir est un