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Affichage des articles du mai, 2015

Les Nouveaux esclavagistes

Dans la rue entraînée par la colère, une foule compacte et nombreuse, Comme une lave purificatrice dévalant une pente, criait à la trahison Et ordonnait : dehors, dehors, les nouveaux esclavagistes. La colère, fille de l’exaspération Et la révocation, témoin de l’échec du pouvoir En chœur constataient la mutation en agent de la servitude Les serviteurs des institutions. De fusils armés, des casques coiffés, et par des chars soutenus, Des guerriers, défendant le pouvoir, chargeaient la foule, L’arrosaient d’un liquide douteux. Les crépitements des armes effrayaient, Les armes vomissaient le feu et fauchaient comme des mouches Les citoyens qui tombaient, et morts, ne se relèveront plus. Tout laissait penser que cela se fera, Et on redoutait le moment où cela se produira. Le pouvoir avait depuis perdu son humanité et la démocratie son sens. La terreur avait remplacé le débat citoyen Et la peur régnant terrorisait les consciences, Imposait l’exile

ILS ONT DE L'ESPRIT

Ô gens de Bamendou, de Baleveng, de Bafou, de Foto et  d’autres ; Le soleil n’était pas encore au zénith L’herbe des champs se souvenait encore de la rosée Et les arbres commençaient à peine à sentir la chaleur D’un soleil qui ne faisait que son parcours quotidien Et entre l’Orient et l’Occident, se disait encore loin du but. Le soleil n’était pas encore au zénith Les femmes tôt arrivées au champ pensaient déjà A sortir du sac les repas du midi, L’histoire de reprendre des forces perdues lors de l’engagement Commencé dès l’aurore pour préparer la terre Qui dès avril accepte les semences Pour donner à l’humanité, ce que l’on nomme la récolte, Et dont la vie pour continuer a besoin. Le soleil arrivait maintenant au zénith Et toute activité s’arrêtait pour laisser passer le soleil Qui éloigne vers l’inconnu la cohorte des mauvais esprits qu’il enterre Je ne sais où, avant de poursuivre sa route vers l’Occident qui attend Lui aussi d’être bien éc