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Affichage des articles du juillet, 2016

Benjamin GUIFO : Éloge à un Frère disparu

Hier soir, le vingt-deux juillet de cette année de l’an deux mil seize, j’apprenais sur ma page Facebook la mort à l’hôpital Laquintinie à Douala, de mon ami et frère Benjamin Guifo par un message d’ ‎Erick Jiongo‎ du Réveil Bamiléké ainsi délivré : « Notre forum est en deuil. Notre membre Benjamen Guifo nous a quitté ce matin de suite d'un AVC ». Pionnier de ce forum il était un intellectuel au vrai sens du terme. Faisait des contributions sur les sujets de droit de l'homme, de développement et de coaching qui étaient d'ailleurs ses passions. Nous perdons là un bon membre, et ce jour est noir pour les Bamilékés. » Je ne pus oublier l’échange que j’ai eu avec lui ces derniers jours. Il me parlait de sa santé ; de ses projets et il s’intéressa au voyage que j’envisageais de faire au Cameroun.  Je doutais quand même de l’information et avant d’aller me coucher, je demandais à un de nos amis communs de vérifier sur place l’information pour moi. Au réveil, je ne trouve

Abdou Diouf, l’autre Homme du Sénégal

Il n’est pas Senghor, Il ne le revendique pas Il est juste le prolongement providentiel D’un homme qui comme lui Voulut donner au monde la vision Bien africaine de l’universalité, De ce qui fait l’homme et qu’on nomme culture.  En prenant la suite du «père de la nation», Son poète de la «négritude», Il devenait un autre homme du Sénégal. Homme politique comme Sédar, Ecrivain comme le président poète, Il accepta et permis l'alternance au Sénégal. Comme Senghor sur le continent africain, Il est un personnage historique Qui a su poursuivre  l’œuvre de son maître, Et consolidé la démocratie sénégalaise. Ecrivain, son livre de Mémoires montre, Plus qu’un écrivain un talent. Homme d'Etat, il a, ces dernières années, Celles des décennies du XXe siècle Profondément marqué le monde francophone. Référence démocratique, Personnage en terre africaine, Homme affable et discret, Abdou Diouf sut relever le défi de succéder à Senghor