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Affichage des articles du septembre, 2017

Le pays des Tchokos

Pays des lions, pays des gens forts en tout, Surtout, pays où le tchoko est une mœurs ; Le fonctionnaire, payé pour servir le pays, Exige le tchoko pour servir le citoyen Et s’arrange pour que l’Etat lui paye aussi le tchoko Au moyen des doubles voire de plusieurs salaires. Le commerçant ; même lui exige pour vendre, le tchoko. Cela se passe Afrique, et au pays des lions,   En tout indomptables,  et surtout en Tchoko, Cette pratique qui veut qu’on paye pour être servi ; Pour rentrer dans ses droits  , même pour vivre. Le pays des indomptables tchokeurs ; Le pays où, ne pas tchoker est incompréhensible : Tu veux respirer ? Il faut tchoker ; A l’hôpital, pour être pris en charge, Il faut donner le tchoko. Tu entre dans un bar, Il faut tchoker pour être servi. Tu entres dans une boutique, Il faut Tchoker pour acheter une marchandise. Tu es justiciable et réclame la justice Tchokes donc pour être entendu. Tu as tchoké ; tu es entendu ;

Une vie pour une preuve d’amour

Lorsque je dis que je suis amoureux, On se moque de moi ; Lorsque je dis que j’ai de l’amour pour quelqu’un, On se moque aussi. Les gens perplexes haussent les épaules, Les incrédules écarquillent moqueurs les yeux ; Les chambreurs ricanent et grimacent ; Les curieux me posent des questions, Vérifient ce que  je  fabule Et sourient quand cela les amuse. Celui qui  me croit me chuchote des mots Comme s’il voulait protéger mon bonheur et dit : Es-tu vraiment amoureux ? Aimes-tu vraiment cette personne ? Lorsque je déclare être amoureux, On doute et me demande de quoi ou de qui Lorsque je dis que j’ai de l’amour pour mon prochain, On doute et me demande pour quelle raison, Pourquoi pas une autre personne et qu’a-t-elle d’exceptionnel ! Si  j’ajoute que je suis heureux, Rien ne lèvera le doute. Il me sera demandé pourquoi ; Comment cela se fait-il, Comment en suis-je arrivé là. Voies-tu, être amoureux dérange Avoir de l’amour pour l’aut

L’amour est un grand trésor

Entrer dans l’amour est magnifique ; Entrer dans l’amour est extraordinaire ; L’insouciance alors transporte ; La raison semble vaincue Et le mot bonheur est ce que sait dire la bouche Au grand dam du raisonnable discours Des temps de grands rêves Qu’on passe en espérant à un avenir radieux. On ne pense pas, pendant ce temps-là, au magnifique, Encore moins à l’extraordinaire, ce mystère de la vie Qui surprend quand la providence a choisi sa victime. Ô heureuse victime de l’amour ;  Âme au plus profond de l’amour introduite ; Qu’avais-tu à te plaindre alors que tes souhaits, Aux oreilles de la Providence avaient pris places, Et que ta sincérité avait convaincu l’honorable Esprit Que l’amour ne suffira pas mais fera ton bonheur ? Tu aimeras, mais n’oublieras pas la pitance ; Tu aimeras mais travailleras et chemin faisant, Tu tendras la main et le comportement livré, Dira à la cité la personne du bien que tu seras. Mais l’amour expose aussi