Ils sont ici étrangers
Dans la vie des humbles, regrets qui empoisonnent ; Maux méphistophéliques qui leur tronçonnent En morceaux la vie et veulent arracher de leur bouche Ce qu’ils ont de beau et qui comme l’eau de la douche, Prompte, jaillit de la poire pour livrer à ce petit monde Les bienfaits que par mille manières elle inonde. Regrets, plaies qu’infligent au prochain Les gens qui aux pouvoirs conduisent par mille drains Sur les humbles, des malheurs sans nombre, En se disant qu’encore, ils sont pour lors sobres, Puisque leur immense pouvoir leur donnerait D’être en cruauté, beaucoup moins en retrait. J’ai de tout ces temps observé cela en travaillant Avec ces gens qui, se voulant mages, mais plus brigands, Détroussaient de leur dignité les humbles Qui honnêtement, n’étaient point gens des troubles, Et ne voulaient qu’à l’entreprise apporter leur pierre, Chose qu’on leur interdit, peu importe la terre entière. Le motif : Même s’ils ...