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Le pardon...qui apporte la paix

Toujours, le mal nous guette Parce que, toujours il enquête, Et toujours très près de nous, et prêt À attaquer, et à nous investir, Juste pour faire la vérité mentir. Mais, la parole du mal à l’homme n’est jamais qu’illusion Et lorsqu’on  le comprend et fait attention La lumière jaillit Et le mal vaincu fuit. Le pardon, le pardon, c’est lui qui apporte la paix, Est justement ce que combat le mal en fait. Le pardon, c’est ce qui conduit à la lumière, Ce qui permet de vaincre les ténèbres Pour que désormais, l’amour rend les âmes libres. Mais comment pardonner si en l’âme est installé la mal Qui par mille idées incite à dire par un discours fatal La haine de l’autre. L’autre ce pêcheur agent du malheur, Qui empoisonne la part que son prochain veut du bonheur ? Le pardon, lorsqu’on le réussi, introduit dans la plénitude Que seul l’élu en mesure les bienfaits dans une nouvelle attitude. Le handicape devient une force Et humble, le handicapé ne bombe plus le torse

La vérité poétique et la vérité romanesque

Mon cher ami, je n’ai jamais su mentir ; Et me traiter de menteur, c’est me punir. Tu dois t’en souvenir pour toujours Afin que pour la vie j’ai en abondance des jours. Pour que nous n’en parlions plus, Et que ce soit, pour ta connaissance le surplus, Je te livre ceci : lorsque je vais dire la vraie vérité, Et je ne te le dis pas pour plaire, des bontés. Mais, je te le dis : la vérité est toujours en poésie Car loin d’être une fantaisie, Elle est vérité, et la vraie, est toujours poétique, Et ne me dis pas que c’est fantastique. Lorsque je veux dire des choses du monde, Et pour bien les faire choir, J’écris des véritables histoires. Et comme elles sont romanesques, c’est épatant. D’ailleurs, comme c’est pour la vie, c’est un roman. Je peux donc te dire que la vraie vérité est poétique Et que les vérités de la vie sont romanesques. Le dis-je parce que cela plaît ? Non, parce qu’il n’y a de vérité vraie, Que la vérité poétique. Pour la vie, l

"Aujourd'hui je suis mort" de Stéphanie Dongmo

Je connaissais la journaliste ; je connaissais Stéphanie Dongmo, mais pas encore l’écrivaine jusqu’à la publication aux éditions de l’Harmattan « Aujourd’hui je suis mort ». A l’occasion, et pour en parler, nous nous sommes rencontré à Paris, dans un restaurant de la place de la République. Une place chargée d’histoire, une place qui a vu tomber la bastille toute proche. On dirait la place des libertés, de libre propos. A propos, des libres propos, nous en avons tenus lors de notre dîner sur la culture au Cameroun ; de la lecture et de la consommation des livres dans les écoles et collèges de ce grand pays. Mais nous étions là pour aussi et surtout pour que je découvrisse « Aujourd’hui je suis mort ». J’étais parti pour lui demander de me raconter la naissance de l’ouvrage. Comme je n’ai jamais réussi à bien dire comment moi j’avais fait pour mes propres œuvres, j’ai gardé mes questions pour moi, car l’ouvrage, je le savais, allait me les donner. L’Ecrivaine, disons un mot à son su

Les Temps de la repentance

Qui es-tu ? Magicien, Moine ou académicien Ou bien tu n’es que ouvrier, ou dans la société sans lien; Un homme, une femme: quoi? Un individu Et tu as pêché. Tu veux la paix après avoir tout entendu: Seulement la paix hein ? Répands-toi ! Tu es soldat, policier, révolutionnaire et tu as tué Et pour cela a été bien salué. Mais c’est sûr, tu t’es trompé de cause, seulement une fois? Rien qu’une fois. Bien, avoues-le ! Tu es juge ou avocat et tu as violé la loi, Te disant que c’est insignifiant. Tu as trompé la foi, Descends de ton orgueil et admets-le. Aujourd’hui, pour une faute dont le passé ne peut couvrir En masse, on exige la vérité, et chacun y va de son repentir. Partout avec émotion ou véhémence, on bat sa coulpe, fustige, L’exige ici et maintenant, se couvre de cendres, cherche le juge Et demande pour la vérité, la soumission. N’est-ce pas faire l’inventaire des figures de la repentance? Le temps qu’on vit est, contre nous, en mission, Lorsqu’il poursuit pou

Poème pour Rose-Gisèle

Rose, ma Rose, ma grande Rose-Gisèle ! Fille au joli teint, femme forte mais amie frêle Je t’ai entendue, toi la délicate, je t’ai comprise ! Tes paroles, toutes, comme une brise, Ont jusqu’à mes oreilles, jusqu’à mon cœur Eté transportées et peuvent bourdonner en chœur. Le jour, une vie, un don que nous recevons : Vivons-le ; Don du Ciel ! N’est-ce pas merveilleux ? Don reçu, un en plus par le Ciel offert : Remercions-le ! N’est-ce pas le temps d’être joyeux ? Le jour, ce don, un temps pour, sur notre chemin méditer. N’est-ce pas une bonne chose ? Le temps par le Ciel donné, un moment de la vie ; Une vie que nous consommons à petites doses, Et qui, à l’ennemi, donne pour envie, La volonté de semer parmi nous la psychose. Mais, comme de lui nous sommes supérieurs, Supérieurs parce que le Ciel nous a fait ainsi. Nous marchons droit, pour notre Conducteur Qui, pour sa grandeur, nous a ordonné amis Et gardés en son sein protecteur des siens, Ses

Afrique du Franc Cfa à l’Euro: Joseph Tchuindjang Pouemi

J’ai, comme beaucoup reçu cette invitation à redécouvrir l’œuvre de Joseph Tchuindjang Pouemi dans Google plus. L’invitation disait avec certitude que, redécouvrir cette oeuvre « n’est pas seulement se pourvoir d’un moyen essentiel pour comprendre les douleurs de l’Afrique, mais que c’était davantage de se donner un moyen, pour faire de la monnaie le « phénomène social par essence ». Alors que dans les zones euro et dollar le monétarisme  considère la monnaie comme une valeur en soi, l’invitation insistait sur le fait que Tchuindjang Pouemi nous montrait qu’elle est une allocation de crédit dont la légitimité dépend de l’usage que l’on en fait.  Comprendre les douleurs, c'est prendre conscience de l'importance de la monnaie dans le développement des économies et se donner un moyen, c'est appeler à la responsabilité et au réveil. Le monde ne tourne pas rond. C'est le temps des révoltes et beaucoup d'États donneurs de leçon de démocratie et de liberté oublient

Je ne fais pas de politique mais...

Je ne fais pas de politique mais… Je ne fais pas de politique, moi le peuple souverain, Mais je surveille les faits et gestes Des professionnelles qui, pour au sommet Aller, me proposent en guise de projet Concoctés à la mesure de leur ego, De rêves de ma grandeur ou de mon bien-être. Je ne fais pas de politique, moi, le peuple ! Mais lorsque sur le trône de la démocratie, Les politiques veulent monter, parler en souverain, Ils aiment que je fasse, par un geste fatidique, Le pas vers eux, sûr que mon vote le certifiera, Et que leur satisfaction s’éclatera bientôt Parce que, ma décision comme un jet, Parfaitement exécuté, les aura envoyés au faîte D’un pouvoir qui permet de dominer les choses Et faire du monde leur possession. Je ne fais pas de politique mais en souverain, je décide Heureux, du sort de celui qui prétend gouverner, Et comme c’est en mon nom qu’il fait les choses Je ne tarde en aucun cas à lui enlevez du crédit Lorsqu’il a