Mingnhè Mingnhè, Mengnhè, toujours je me rappelle ; Ses champs de macabo et de maïs plantés Ses haies bien soignées, limites des propriétés, Ses chemins à travers champs tracés Ses pâturages plantés de goyaviers aux fruits exquis, Mingnhè, Je me rappelle comme si c'était hier, Ce temps d'enfance joyeuse Où à travers champs nous courions A la recherche de gigièh, de lékhéh et que dire ? A la recherche du bonheur et du plaisir d'être Mingnhè, Je me rappelle, des mamans radieuses, aimantes Nous gâtant avec des mets avec amour confectionnés Nous appelant avec des mots flatteurs Nous donnant pour dire notre grandeur des noms honorables Et nous étions conquis et faisions ce qu'elles nous conseillaient. Je me rappelle, toi Mingnkè, Village des hommes honorables, travailleurs et bons Hommes, papas, qui nous enseignaient la vie Nous disaient ce qu'était le monde Et le meilleur qu'il fallait construire pour être bien plus tard. Mingnè, ...
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