Mingnhè
Mingnhè,
Mengnhè, toujours je me rappelle ;
Ses champs de macabo et de maïs plantés
Ses haies bien soignées, limites des propriétés,
Ses chemins à travers champs tracés
Ses pâturages plantés de goyaviers aux fruits exquis,
Mingnhè,
Je me rappelle comme si c'était hier,
Ce temps d'enfance joyeuse
Où à travers champs nous courions
A la recherche de gigièh, de lékhéh et que dire ?
A la recherche du bonheur et du plaisir d'être
Mingnhè,
Je me rappelle, des mamans radieuses, aimantes
Nous gâtant avec des mets avec amour confectionnés
Nous appelant avec des mots flatteurs
Nous donnant pour dire notre grandeur des noms honorables
Et nous étions conquis et faisions ce qu'elles nous conseillaient.
Je me rappelle, toi Mingnkè,
Village des hommes honorables, travailleurs et bons
Hommes, papas, qui nous enseignaient la vie
Nous disaient ce qu'était le monde
Et le meilleur qu'il fallait construire pour être bien plus tard.
Mingnè, je rappelle, c'est un lieu où il faut être.
Mingnè,
Je l'ai revu,
J'ai reparcouru ses chemins,
J'ai revisité les mères d'hier et d'aujourd'hui,
Les pères d'hier et de maintenant
Et l'amour était toujours là pour le bonheur installé
Et voilà Mingnhè éternel qui a besoin de tous
Et de ses voisins pour construire une région réussie.
Daniel TONGNING
Le 04 décembre 2022
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