L'illusion de la grandeur

 Au pied de l'arbre, on bénéficie de son ombre 

Dans un élan amoureux l'embrasser est rare

Il n'est pas habituel, envers un arbre

De se comporter ainsi

Le prendre dans les bras serait pure folie

Et pourtant il aimerait bien

L'amoureux de la nature le dira

Mais on le fait pour ses fruits 


Du pied de l'arbre voir le faîte est difficile

L'atteindre oblige l'aide du tronc

Plus du sol le grimpeur s'éloigne

Plus petites deviennent les herbes


Et le faîte est plus flatteur par l'avantage qu'il offre

En descendre est douloureux

On perd une position en l'abandonnant 

Profiter du faîte donne des ailes

L'herbe au pied de l'arbre du faîte est moins visible

Et du grimpeur oubliée


La marche d'escalier ne se plaint pas des passages

Quand en haut on parvient

Qu'au bas on reçoit l'élue

L'escalier en service contemple

On imagine sa joie au passage du balai

Ses remerciements au jardinier

Alors que les usagers ignorent sa peine et le service

Qu'il rend en emmenant en haut puis en bas 

Les gens à la poursuite d'un but


La montagne est de loin visible

Elle offre de son pied à son sommet

Des paysages et des services à la faune

Libre, chacune d'elle reçoit

Si par le sommet elle se signale

Par son pied elle reste en contact avec la petitesse.

Et c'est ainsi que comme un chef elle gouverne sa vie.

D'en haut il ne faut point quitter ce qui en bas est

Et d'en bas l'ambition d'aller en haut n'oublie pas l'illusion de la grandeur

L'humanité donne à apprendre de cela.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Propos sur la poésie philosophique

Les Canons religieux chez les Yemba

BUEA