le malheur du secretaire general du rdpc et la participation au pouvoir: un échec personnel?

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La question de savoir si le « malheur » du secrétaire général du RDPC Jean Nkuété et la participation au pouvoir relèvent d’un échec personnel est complexe et mérite une analyse nuancée. Voici quelques éléments clés pour éclairer cette réflexion :

Qui est Jean Nkuété ?

Jean Nkuété est le secrétaire général du Comité central du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), parti au pouvoir au Cameroun depuis 1985 sous la présidence de Paul Biya.

Enjeux et défis actuels du RDPC

-Mobilisation en vue des élections de 2025 : Jean Nkuété a entamé une tournée nationale pour remobiliser les militants, signe que le parti cherche à raviver sa base après des années de faible interaction entre le sommet et la base.

-Succession de Paul Biya : À 90 ans, le président est au cœur des spéculations sur sa succession. Le RDPC semble mal préparé à une transition, ce qui pourrait être perçu comme un échec de leadership collectif, y compris celui du secrétaire général.

-Critiques internes et externes : Le RDPC est accusé par l’opposition et certains analystes de promouvoir une culture de l’auto-congratulation, d’entraver les réformes, et de ne pas incarner une véritable dynamique démocratique3.

Échec personnel ou échec systémique ?

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Aspect

Échec personnel de Jean Nkuété?

Échec du système RDPC ?

Leadership

Faible visibilité et impact personnel dans les réformes

Parti centré sur Paul Biya, peu de place pour les autres figures

Mobilisation

Tournée nationale en cours, mais tardive

Manque de renouvellement des cadres et des idées

Résultats politiques

Peu de résultats tangibles attribués à Nkuété

40 ans de pouvoir avec des controverses et stagnation démocratique

Responsabilité

Porte-parole du parti, mais sans pouvoir exécutif réel

Structure verrouillée autour du président et de ses proches

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Ce que disent les observateurs: 

Certains estiment que le RDPC ne survivra pas au départ de Paul Biya, car il est trop personnalisé. D’autres pointent du doigt l’inaction du secrétaire général face aux dérives internes, notamment les abus contre l’opposition et le manque de condamnation des discours haineux. Jean Nkuété, de son côté, défend le bilan du RDPC comme celui d’un « parti de l’espoir » et vante sa résilience et sa capacité d’adaptation.

Conclusion

Il serait réducteur de qualifier la situation d’un simple « échec personnel » de Jean Nkuété. Ce que l’on observe est plutôt un échec collectif d’un système politique verrouillé, où le secrétaire général joue un rôle de gestionnaire plus que de stratège. Son « malheur » pourrait être celui d’un homme coincé dans une structure figée, incapable de se réinventer sans une refonte profonde.


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