L'UE face à la guerre en Ukraine: Ambiguïté d'un puissance en devenir

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine révèle les lignes de force et les failles du projet européen. Face à l’agression russe, l’Union européenne a multiplié les déclarations de soutien... tout en affichant une prudence parfois perçue comme un manque de courage politique. Faut-il y voir un calcul stratégique ou une incapacité à assumer un rôle géopolitique majeur ? 

I - Des tergiversations qui interrogent  

Retards dans les livraisons d’armes, notamment les tanks et les avions de chasse. Discussions sans fin sur la candidature de l’Ukraine à l’UE. Difficultés à imposer des sanctions fortes et rapides — surtout énergétiques — en raison des intérêts divergents entre pays membres. L’Europe, cette Europe, parle souvent d’une seule voix mais, chante rarement à l’unisson.

II. Quand la solidarité devient conditionnelle

Les aides dépendent des cycles électoraux, de l’état des opinions publiques. Le soutien fluctue au gré des humeurs diplomatiques : on aide, mais sans trop froisser Moscou. L’Ukraine devient parfois un terrain de négociation indirecte entre l’UE et les États-Unis ou la Chine. La question de sa crédibilité est alors posée.

III. L’enjeu d’une crédibilité stratégique

L’UE veut être une puissance géopolitique, mais son action reste freinée par l’absence d’armée commune et de vision unifiée. L’image d’une Europe réactive, plutôt que proactive. Conséquences : affaiblissement de son influence sur la scène internationale face à des acteurs plus assertifs.

Conclusion

L’Europe n’est pas passive — loin de là. Mais son implication reste marquée par une prudence paralysante. Dans un monde qui ne pardonne pas les demi-mesures, tergiverser devient un luxe… que l’Histoire pourrait bien lui reprocher. mais alors    

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