Recevoir le bonheur

Recevoir le bonheur, c’est se séparer de son superflu,
Et laisser libre pour l’épanouissement, la place à ce présent,
Qu’à la recherche, on nomme la bonté, le bon accueil, le bienfait,
Et encore, je ne dis pas tout.

Le bonheur revêt plusieurs formes et porte, selon son avènement
Le bien-être que seul le bénéficiaire peut nommer
Ou dire comment il l’inonde et comment il le récent.

Accepter l’amitié, c’est se contraindre à entrer dans la vérité,
Et passer le temps à venir, à faire la chasse à la trahison,
Et à obéir au raisonnable de l’amour.
Aimer, c’est, devant sa non-réciprocité, de sa non-négociabilité, se plier.

Comment être mieux,
Comment recevoir mieux,
Sans faire l’espace nécessaire, sans faire ce sacrifice,
Bon pour tenir intact le bonheur qui entre
Sans vouloir par égoïsme élever des barrières
A l’entrée dans les lieux, dans votre espace, l’agent du bonheur ?

Accepter l’amitié, c’est, s’incliner devant elle,
Et la profondeur du pli de votre tunique,
Ou la rondeur de votre cœur, sans être servile
Exprimera celle de votre abandon à la vérité.

Le bonheur en route vers chacun, ne fait aucun bruit ;
Il a horreur des clairons et avance,
Comme à pas compté,
Ou comme l’écoulement des eaux paisibles de la plaine.

Si l’un des vôtres dit que vous ne le gênez pas,
Croyez-le mais ne l’exaspérez pas,
Car si le bonheur n’est en aucun cas malfaisant,
L’exaspération en fait de la peine pour l’agent par lequel il vient à nous.

Daniel TONGNING
17 Février 2018

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