Mingnhè Mingnhè, Mengnhè, toujours je me rappelle ; Ses champs de macabo et de maïs plantés Ses haies bien soignées, limites des propriétés, Ses chemins à travers champs tracés Ses pâturages plantés de goyaviers aux fruits exquis, Mingnhè, Je me rappelle comme si c'était hier, Ce temps d'enfance joyeuse Où à travers champs nous courions A la recherche de gigièh, de lékhéh et que dire ? A la recherche du bonheur et du plaisir d'être Mingnhè, Je me rappelle, des mamans radieuses, aimantes Nous gâtant avec des mets avec amour confectionnés Nous appelant avec des mots flatteurs Nous donnant pour dire notre grandeur des noms honorables Et nous étions conquis et faisions ce qu'elles nous conseillaient. Je me rappelle, toi Mingnkè, Village des hommes honorables, travailleurs et bons Hommes, papas, qui nous enseignaient la vie Nous disaient ce qu'était le monde Et le meilleur qu'il fallait construire pour être bien plus tard. Mingnè, ...
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L'Etat voyou
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Dans une volonté de reconstituer un empire, la Russie n’a cessé de suscité des révoltes des populations russophones introduites dans des territoires des républiques ex-soviétiques par les Bolchevicks. L’annexion réussie de la Crimée aux dépens de l’Ukraine, avait encouragé le président Poutine dans sa volonté d e soumettre ce pays au nom d’un amour forcé. Pour réaliser son objectif, le président Poutine a adopté, dans la vie internationale, le comportement d’un individu qui traîne dans les rues, mal élevé, volontiers délinquant et, n’eût été le statut de la Russie, puissance membre du Conseil de sécurité des nations Unies, on aurait dit un chef d’Etat marginal, un voyou des faubourgs des nations, ou encore, un chef d’Etat qui trompe autrui, escroque la crédulité des autres nations et, finalement, se comporte comme un criminel, agressif et violent. De sa violation du droit international, de par sa surdité à l’appel à la raison de ses Etats amis, il fait aujourd’hui de la Rus...
Surprise du chef et Sursaut d’orgueil ou l’exception camerounaise
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Le Cameroun est un pays merveilleux. Les camerounais ne sont pas en reste. Chacun là-bas s’estime dépositaire de la vérité. On y débat sur tout et sur rien et ne s’écoute pas. Même pour la gestion de l’Etat qui est la chose commune et octroie des droits de regard aux citoyens. L’organisation de la Can confiée au Cameroun a connu ce qu’on appela glissement de date puis le changement de pays organisateur et la suggestion de report de date. Devant l’incapacité à livrer à temps les infrastructures nécessaires à la fête du football, l’idée d’un second changement voir d’un report de la compétition fut fortement discutée. Le Cameroun s’est démené et au bout du compte, a eu l’assurance que la compétition ne lui sera pas retirée et ne sera pas reportée. Dans le meilleur des cas, on aurait dû assister à une surprise du chef (I) mais au contraire, on assista, après des péripéties, à un sursaut d’orgueil (II) qui confirme une exception camerounaise dans les manières de faire et de gérer les c...
La Chefferie de Ndzag
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J e me rappelle, je me souviens de la chefferie de Ndzag, Je me souviens de son majestueux palais royal, Surmonté d’un toit de paille conique Soutenu par des poteaux en bois sculptés Sur lesquels des portrait des personnalités Reconnaissables du royaume nous émerveillaient. Je me souviens de ce ndheuk, instrument de musique Sculpté qui trônait devant l’une des demeures attenantes Sur lequel tapait le visiteur, pour au chef indiquer sa présence Et quelques temps après, comme par surprise, le voyait apparaître. Oui, je me souviens ; je me souviens de toutes ces choses, Je me rappelle très exactement de ce trésor à la vue soustrait Oui, oui, je rappelle être allé, avec mon père à la chefferie Je me rappelle que, écoliers à Ndzag, nous nous y sommes retrouvés Lors de nos flâneries d’enfants, à contempler les poteaux du palais Je me rappelle leur beauté, leur magnificence, Je me rappelle le drame de ce palais magnifique qui en une nuit Fut em...
J'ai aimé aller à JOAL
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Sur la route de Joal, à Fadiouth je me suis arrêté Joal sur la côte sénégalaise, est toute en longueur Pour d'un bout à l'autre de Joal aller Il faut parcourir de kilomètres. A l’entrée de la ville, la gare kroutière Cars et taxis proposent aux voyageurs Des services pour Dakar, Mbour, Kaolack Et vers des bourgades de la région. Arrivé au rond-point du pont de Fadiouth, Le voyageur peut faire demi-tour. Mais Joal l’invite à aller à Palmarin Palmarin pour retenir, propose du vin de palme. En face de la station-service le Centre Culturel Senghor, A la gare routière de Joal-Fadiouth le pont en bois Il relie à la jolie Fadiouth la belle Joal De la gare, des pick-up emmènent à Palmarin. Pour relier les différentes parties de Joal-Fadiouth, Des clandos font le trajet gare routière-Fadiouth J’ai aimé y être, j’ai aimé aller à Fadiouth en pirogue J’ai aimé rejoindre la rive de la belle Joal par...
Moment Particulier
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Il fait, dans ces terres, depuis longtemps nuit. La nuit, moment particulier, détourné de son but ; Celui dans lequel s'agite le peuple captif. De lui-même, il s’est fait prisonnier Et prétend, dans sa grandeur perdue, Etre du nombre des peuples libres. Peuple, il est dans la soumission ; en esclavage consenti Bien muselé par ses fils, comme le veut le commandeur Qui, pour son compte, s'attribue par pur mépris La liberté, la fortune et l’heureux devenir du peuple. La nuit ; cette nuit, est un moment voulu ; Un moment voulu, affectionné par le commandeur, Qui, en richesse aurifère, est pauvre, Mais, riches en supercheries, et toujours, Sait prendre dans la poche du moins malin peuple, Qui, des choses à lui utiles, ne veut pas en fabriquer, Mais aime pour son présent, consommer les présents. Cette nuit, est le moment de l’anéantissement ; Indubitablement, il est le temps du chaos Savamment créé, orchestré et bien entretenu, ...
La force des tyrans
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Dans ce pays, s’impose la volonté du prince. La liberté, naturelle, n’y est pas partagée; La servitude y est davantage appréciée. La servitude retire l’obligation de la responsabilité, Bien cultivée, elle est plus confortable que la liberté. Elle donne une authentique routine, Interdit de se poser trop de questions. Elle est moins exigeante que la liberté, Cette puissance. Elle renvoie à l’expression, A la religion, à la politique, à la culture. Elle est ce qui fait la dignité, le droit, la vie La servitude est réconfortante et apaisante. Sa victime, le peuple, dit qu’elle est douce Ne s’accompagne pas d’une répression trop forte. Que néanmoins, c’est le despotisme. Le peuple, foule innombrable d’hommes semblables, Egaux sans doute, qui tournent sans repos sur eux-mêmes Pour se procurer d’éphémères et vulgaires plaisirs Pour et toujours se remplirent leurs âmes ; Disent que cela leur suffisent quand la liberté, Toujours, vise la grandeur et la magnanimité. Qu...